FICHE TECHNIQUE

LE VILLAGE DES FEMMES
GENRE : DRAME POLITIQUE

DISTRIBUTION : 14 personnes (12 Africains et Un couple d’Européens)

-5 Hommes : Wambugu Pasilo : le père (60 ans -Noir)
Le griot : un vieillard (70 ans - Noir)
Le projectionniste (blanc) et membre du Chœur des Hommes
2 Membres du Chœur des Hommes (Noirs)

-6 Femmes : Nuru Pasilo : la mère (38 ans- Noire)
Grand’Ma Chiku : La belle-mère de Nuru Pasilo
Onyango : l’exciseuse (40 ans- Noire)
« La reporter » (blanche) et membre du chœur des Femmes
2 Membres du chœur (Noires)

- 2 Enfants : - Cece : leur fille (10 ans – Noire)
- Kimiso : leur fils (11 ans - Noir)

- 1Adolescente : Orpah : la troisième épouse (14 ans -Noire)


DUREE : 80 mn
RESUME :
De trois heures du matin à onze heures du soir… qu’elle est longue la journée de travail de la femme africaine !
Entre la quête de l’eau et du bois, la traite des animaux, la préparation des repas, elle doit tout faire… pendant que son mari passe son temps à jouer avec ses amis ou à faire la sieste sous un arbre.
Au Niakey – pays imaginaire – Mama Nuru, violée par des soldats britanniques, est répudiée par Wambugu, son mari.
S’ensuit alors une longue errance, en compagnie de la troisième épouse de Wambugu, de son fils Kimiso et de sa fille, Cece, échappée depuis peu de la mort, suite à une excision qui a mal « tourné ».
Avec l’aide du griot et de quelques femmes du village, elle forme la ville d’Amajo, devenue depuis, rendez-vous incontournable des touristes étrangers, amateurs de safaris et de vie proche de la nature.
Mais, entre les femmes et les hommes, la guerre est déclarée…

COMMENTAIRES:
Virulent plaidoyer en faveur de la liberté de la femme africaine, cette pièce est une libre adaptation de la vie de Rebecca Lolosoli, la matriarche militante, fondatrice d’Umoja (« Unité » en langue swahilie), la « Ville interdite aux hommes ».
Parties de rien, installées sur une terre ingrate, une cinquantaine de femmes, regroupées autour de Mama Nuru et bannies par leur communauté et maltraitées par leurs maris, vont faire de cette région un véritable petit paradis…interdit à la gent masculine… mais ouvert aux femmes battues des villages alentour.
Le Niakey est à lui seul un « concentré » de plusieurs pays, où s’exercent, au nom de la tradition, des pratiques avilissantes et cruelles pour la femme, comme la MGF – la Mutilation Génitale Féminine – avec excision ou infibulation, voire même les deux, chez certaines ethnies du Mali, du Sénégal, de Mauritanie, du Kenya ou du Sud Saharien.
Jean Crousillac et Jean-Marc Sainclair, dans leur film documentaire « Umoja, le village interdit aux hommes », avaient mis en lumière ces pratiques d’un autre âge, dans une Afrique, qui fut pourtant le berceau de l’humanité.
Mais il y a également bien d’autres injustices contre lesquelles se battent les femmes dans certains états africains.
Ainsi, elles ne sont propriétaires ni de la terre, ni du bétail, qui appartiennent au mari. Elles n’ont pas le droit de contredire leur époux, même s’il est dans son tort. Elles ne doivent pas non plus refuser un rapport non protégé, sous peine d’être battues ou violées. Il ne faut pas qu’elles… La liste des interdits chez la femme est si exhaustive qu’on ne peut pas les énumérer tous… à l’inverse des hommes, qui ont tous les droits.


Pour l’intégralité de la pièce, contactez :
Christian Moriat

Christian Moriat

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