FICHE TECHNIQUE
NI JUIF, NI COLLABO
(L’AFFAIRE VERNIER)
GENRE : Drame
DISTRIBUTION : 2 H + 1F
DUREE : 95 mn
RESUME :
Maurice Vernier, un entrepreneur en bonneterie de Vercenay, découvre,
un beau matin, un graffiti peint sur un pont, avec une flèche
pointée en direction de sa maison.
« JUDE »… ! est-il écrit à la peinture
blanche…
A partir de là, tout bascule
dans sa vie. Les évènements dramatiques s’enchaînent
les uns après les autres…
Malgré tout, il réussit tant bien que mal à traverser
les années noires de l’Occupation, jusqu’au jour
tant attendu de la Libération, où, cette fois, on l’accuse
de collaborationnisme…
COMMENTAIRES :
L’entreprise Vernier, que dirigent Jacques et Maurice, avec
Raymond, leur père, est des plus florissante durant les années
noires.
Or, sa réussite, qu’elle doit en partie à Samuel,
son représentant juif, fait de l’ombre…
Aussi, « l’atelier » des Vernier devient-il la cible
d’un corbeau, qui cherche par tous les moyens à l’anéantir,
avec la complicité plus ou moins implicite d’un occupant,
qui s’évertue à souffler le chaud et le froid.
C’est à un incroyable jeu de la perversité auquel
nous assistons, dont est victime une famille française obligée,
par la force des choses, à endosser un costume de Juif beaucoup
trop grand pour elle, et qu’on lui fera quitter à la
Libération, pour enfiler, cette fois, celui peu seyant de collabo.
On n’est pas à un paradoxe près !
Cinq ans de guerre n’auront pas
changé fondamentalement l’âme humaine - le bon
fasciste-de-la-première-heure se muant en bon résistant-de-la-dernière
… Et tout ça font de bons Français ! D’excellents
Français… ! Quant aux victimes, elles… elles restent
toujours les mêmes.
Ce qui est dramatique, c’est que
l’histoire est réelle – les personnages cités
ayant tous existé et certains noms ayant été
gardés…. Mais il arrive parfois, en effet, que le vécu
soit plus rocambolesque que la fiction… surtout dans ces périodes
troubles où tout est permis, fors le raisonnable.
Si le nom du corbeau figure en toute
fin de pièce, on ne connaîtra pas ses mobiles….
Aussi, à tous ceux qui demandent POURQUOI… ? répondrons-nous
simplement …
PARCE QUE c’était la guerre…
PARCE QUE c’est la paix…
PARCE QUE c’était….et PARCE QUE c’est…L’HOMME…
et que c’est dans l’adversité, qu’on reconnaît
sa petitesse ou sa grandeur !!!
Pour l’intégralité
de la pièce, contactez :
Christian Moriat
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