FICHE TECHNIQUE
ELIE ET LES CLOWNS DU GHETTO

Genre : Fable théâtralisée
Distribution : 4H + 1F +1 enf (G)

Durée : 60 mn
Conseils culture juive et dramaturgiques : Marie-Josée Brakha
Traduction : Guittl Szapiro
Résumé :
Les Juifs sont convoqués sur la piste du Grand Cirque de Varsovie, des milliers d’artistes, hommes, femmes et enfants. Le petit Elie, l’enfant du ghetto, de tous les Ghettos, fait partie de la distribution, bien sûr ! Mais avant de partir pour Teblinka ou ailleurs, succès oblige, ils doivent avant tout monter un mur afin de se soustraire au regard des resquilleurs qui pourraient assister aux répétitions, sans payer…
Parce que personne ne peut tuer les rêves des enfants, même pas les Nazis, Christian Moriat a construit une fable, qui montre comment des adultes se mobilisent pour protéger l’innocence de l’enfance. Par la grande force de l’amour, ils préservent l’immense pouvoir de la rêverie sur la barbarie.
Cette pièce a obtenu le 2ème prix de la Madeleine 2 011. Elle a également fait l’objet d’une lecture publique au Théâtre Darius Milhaud, le 31 Janvier 2 011 avec les comédiens suivants : Elia Blanc, Jean-Paul Cessey, Jérôme Charvet, Guila Clara Kessous, Christian Macairet, Michell Santelli et Simon Valcroze
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Commentaires :
Depuis toujours intéressé par la question juive, je m’étais promis d’écrire sur les malheureux évènements de la déportation. J’avais déjà raconté l’histoire de ma famille dans une pièce intitulée « Ni Juif, ni collabo » puis lors d’ un Son et Lumière, mais c’est dans le cadre du concours d’écriture Scénoblique que je me suis mis à l’écrire.
C’est l’histoire d’un enfant enfermé dans le ghetto de Varsovie. Mon idée : transformer le ghetto en un formidable chapiteau de cirque, avec des clowns (les Nazis) et des Juifs réquisitionnés pour y jouer les « acteurs ». Les adultes s’arrangeant pour déformer l’horreur aux yeux de l’enfant- ce dernier vivant dans un monde à part.
Malgré lui, et par la force des choses, il « s’adapte »…
Aussi ignobles que peuvent être les bourreaux, ils peuvent bien détruire ce qu’ils veulent, mais ils ne détruiront jamais le rêve des enfants.
Le procédé de la fable et le choix du héros - un petit bonhomme innocent, d’une dizaine d’années – donnent une dimension supplémentaire à l’horreur.

On en a parlé :
« Il y a une parenté certaine avec la « Vie est belle » de Bengnini, mais, contrairement à lui, la différence fondamentale entre les deux, c’est que l’un parle des camps et l’autre d’un ghetto.
L’ « Elie » de Christian Moriat essaie de montrer l’humanité des Juifs qui vivent l’horreur et tentent de préserver l’innocence de l’enfance dans un contexte où ils le peuvent encore. »
Marie-Josée Brakha (Des Mots et des Actes – l’Ecritoire)
« Heureusement que j’ai reçu des phrases déconnectées de leur contexte, sinon, si j’avais reçu la pièce en entier, je crois que je n’aurais pas pu la traduire. C’est trop dur pour moi. »
Guittl Szapiro
« Un sens profond de l’humanité »…
Une spectatrice

TEXTE DEPOSE A LA SACD (Voir site SACD)
Toute représentation est soumise à l’autorisation de l’auteur via la SACD
Pour plus de précisions et pour obtenir la suite de cet extrait : christian.moriat@orange.fr

Pour l’intégralité de la pièce, contactez :

Christian Moriat

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